J'étais revenu, je n'en revenais pas.... Qu'est ce que je fichais là. Bon sang. Cette cage ne m'avais pas du tout manqué. L'animalerie n'avait pas encore ouvert ses portes. La pendule affichait l'heure : Sept heure et demi. Hm.. Ouais, dans pas longtemps, la foule allait débarquer comme chaque jour, et comme d'habitude, ils allaient nous mater et nous toucher comme si nous n'étions rien. La vire hybride pouvait très bien être sympa, comme horrible. Moi, je n'espérais plus rien, juste un maître en bonne santé... Je ne voulais plus de quelqu'un de souffrant, on s'y attache malgré la maladie... T quant il part, c'est une véritable déchirure.je ne veux plus de ça? Non, je ne veux plus souffrir de la sorte. Alors que le maître soit bon ou non, ça n'avait pas d'importance pour moi.

Mais cette cage... Rah cette cage, qu'est ce qu'elle m'agaçait ! Elle était bien trop petit pur moi, je me sentais si serrés édams. J'avais à peu e la place de bouger ma queue de renard. J'étais loin d'être claustrophobe, mais là, c'était limite si je n'allais pas faire une crise d'angoisse. Laissez moi sortir non d'un chien ! Soudain, une idée me traversa l'esprit. Je l'a mît donc à exécution ... Je commençais alors à bouger violemment dans ma prison de fer, si bien que cela faisait un bordel monstre. Je poussais des petits couinements, digne d'un kitsune en panique. Évidemment, je réveillais les hybrides qui n'avaient pas encore ouvert les yeux jusque là, les rendant un peu ronchon sur le moment, non mais sérieux, j'en avais assez... Je continuais ainsi, tournant comme je le pouvais entré les barreaux, jusqu'à ce qu'un type face son apparition. Il s'agissait là d'un des vendeurs présents dans la boutique. Il avait été de garde cette nuit, histoire de voir si aucun rebelle ne venait troubler l'ordre dans les cages.

" T'as fini ton bordel oui?! "

Il avait l'air furax, lui aussi dormait à point fermé. Mais je m'en fiche, je continuais sans relâche. L'homme se rapproche de ma cage, une aura menaçante se formant autour du vendeur. Ça allait chauffer pour moi si je ratais mon coup. Il prit donc les clefs, et ouvrit la porte... Je profitais de ce moment pour me faufiler à travers, pour courir partout dans la boutique. L'humain s'énerve encore plus, surtout que l'heure d'ouverture approchait. Il y avait déjà pas mal de monde devant les portes d'ailleurs. Je rigolais, tandis que le vendeur me pourchassait, évitant les boîte de croquettes et autres jouets que je faisais tomber, pour l'empêcher de m'atteindre.

" Sale bête ... "

Sans que je ne puisse le voir, monsieur ronchon sortit l'artillerie lourde : le lasso. Une barre de fer, et au bout, un fil résistant qui se resserre autour du cou. C'est ce qui était entrain. De m'arriver. J'avais été coupé en plein élan... J'étais par terre, entrain de me débattre, alors que le vendeur resserrait son emprise avec ce maudit lasso. Les autres gérants de la boutique arrivèrent et ouvrirent les portes de l'établissement, pour laisser rentrer les personnes qui désiraient acheter un hybride. Moi, je reprenais le chemin de ma cage. Mais au moment de rentrer dedans, je fis barrage en m'accrochant aux rebords. Non, pas question que je revienne là dedans !

" Laissez moi tranquille ! "

Je tentais de me retourner pour le mordre, mais cette maudite canne m'en empêchait... Merde, j'allais retour dans cette chose... Non, je veux sortir, je veux sortir d'ici ! J'en ai assez d'être enfermé toute la sainte journée, je n'en peux plus... Je continuais de me débattre, mais je sentais les forces lâcher, mon corps rentrant progressivement dans la cage, la,porte se renfermant ensuite sur moi...