Depuis le temps que je n'avais plus eu de compagnie chez moi... Vaste maison, vaste coeur... mais si vides... Malgré mon job.... qui me laisse un monstre temps vu qu'on est presque tous affecté aux rondes de gardes autour de la ville, je ne sors pas comme si ma maison me gardait rien que pour elle... L'air libre...je l'aime..j'aime les prairie, les parc et la nature...mais je reste cloître chez moi...cantonné à regarder par ma fenêtre mon jardin dont plus personne ne s'en occupe... Faudrait que je m'y remette..surtout avec le temps que j'ai...

Dans cette solitude et l'ennuie, je finis par trouver ce qui semblait pouvoir me sortir de ce quotidien monotone. L'animalerie, les hybrides... j'avais oublié qu'on pouvait en adopter... ET pis de la compagnie ne me ferait pas de mal.

Alors j'enfilais mes rangers, mis un pull bleu foncé et sortit en prenant mes clés. Je fermais la porte derrière moi et allais devant ma maison, il y avait là deux voitures et une jeep. La jeep c'est pour le boulot, les voitures c'est pour mon temps libre...quoi qu'elle quittent que rarement le parc. J'ouvris la porte et entrai dans ma voiture bleu. Elle est loin d'être luxueuse mais ne fait pas pauvre pour autant. Avec elle, je me dirigeais vers l'animalerie et me parquais non loin, dans un endroit où je serais sûr de la retrouver.

Une fois le chemin accompli et les cages s'étendant devant moi, je me mis à examiner chacun d'entre eux, longuement. Ils ont tous eu le droit à un examen poussé. Malgré moi...je les aurai bien tous emmenés, mais je ne peux pas..la maison se serait avérée trop petite pour autant....et je ne pourrai nourrir tout le monde... A contre coeur je devais en choisir un ou une.

Une attira particulièrement mon attention. Je m'accroupi devant sa cage, pour la seconde fois lors de ma visite et, avec le sourire, je lui dis:

-Hey..comment tu t'appelles?

Je voulais la mettre à l'aise. Ne pas y aller trop vite en est une clé. Si mon impression est bonne, cette hybride avait de fortes chances que je l'adopte.

J’étais assise dans une cage à l’animalerie, elle m’était assignée. Sur la cage, il y avait un papier spécifiant ma race, c’est à dire une hybride renarde, et mon prix. Je ne valais pas la peau des yeux, c’était assez raisonnable. Mais je détestais être ici, même si j’ai de mauvais souvenirs de mes maîtres, je préfère de loin le confort d’une maison que les barreaux froids d’une cage. Je n’avais qu’un petit matelas pour dormir, des vêtements que la police avait trouvé dans la maison de mon ancien maître et 3 repas par jours. En gros, le strict minimum. Ils m’ont laissés une balle de laine en s’imaginant que j’allais m’amuser avec ça…Même si j’étais une neko, je trouverais ça ennuyant. Je n’avais rien d’autre à faire que de regarder les gens dire comme je suis belle, mais comme la gamine à côté de moi était plus mignonne. Puis ils repartent, la pauvre petite, peut être dix ans, elle ne sait pas ce qui l’attend. J’espère qu’elle tombera sur un bon maître, quelqu’un qui la traitera comme son enfant. Je ne sais pas trop quel genre de personne voudra de moi, parfois les gens qui veulent la compagnie des filles de 17 ans sont un peu louches…par ce que c’est ce que nous sommes supposés être, des animaux de compagnie.

Je m’ennuyais, en regardant des enfants s’amuser à donner la main à la gamine près de moi. Ils trouvaient ça drôle qu’elle puisse glisser sa main hors de la cage et répondre à leur affection si gentiment. Attention ma belle, tu va finir en boniche de la famille. J’avais envie de l’avertir mais après tout, c’était toujours mieux de s’occuper d’enfants que de la satisfaction sexuelle d’un vieil homme. J’entendis quelqu’un me demander mon nom. Je me retournais en me retrouvant face à un homme dans la vingtaine, les cheveux noirs qui accentuaient ses yeux bleus pâles. Il parlait d’un ton sympathique alors je lui ai souri timidement. Il avait l’air gentil mais…ils ont tous l’air gentil au fond.

-Lauréline, lui dis-je doucement en lui pointant l’étiquette sur ma cage, ou il était inscrit mon nom avec les autres informations.

Je posais mes mains sur les petits barreaux de ma cage, je pouvais y faufiler mes doigts.

-Est ce que vous venez juste pour regarder? …

La plus part des gens étaient ici pour se distraire, déterminer les plus mignons et s’en aller par ce qu’ils n’ont pas assez d’argent.

Elle s'approche des barreaux et les teins dans ses mains, m'indiquant la plaque avec son nom. Je ris un peu de ne pas avoir remarqué cela.

-A là là..j'ai pas remarqué ça...m'enfin...

Je revins à elle qui me posait une question.

-Moi te regarder simplement? Non... tu vas peut-être me prendre pour un tordu mais... voilà. J'ai une maison trop grande pour moi. Je suis seul dans la vie. Pas d'amis pas de famille, rien.. Donc je suis venu adopter un ou une hybride.

Je souris un peu rouge.

-Et tu m'as tapé dans l'oeil.

Je secouais la tête en revenant sur la plaque de sa cage., l'examinant avec plus d'attention.

-Hmm..pas chère... Pas assez même. Tu me semble en valoir bien plus. ... N'empêche ça me répugne ce qu'on fait aux hybrides ici...

Je la regardais en souriant tendrement. La mettre à l'aise..avant tout, et je pense réussir. J'en suis même venue à lui caresser doucement la tête.

-Mais je me focalise pas que sur le prix. Ton caractère est bien plus important. et psi ton passé aussi. Si c'est pas indiscret...tu eux me parler un peu plus de toi? Si tu veux évidemment.

J’espérais qu'elle coopérerait de bon coeur et pas de force comme elle pourrait le penser...

Edit Candice : Le minimum de ligne pour un rp est de 10 hors dialogue. Fait attention pour ton prochain poste. Merci.~

Finalement, il m’inspirait confiance, il avait l’air très gentil. J’avais remarqué une cicatrice sur son visage, mais il ne me faisait pas peur, il était sympathique et semblait vouloir me mettre à l’aise. J’affichais un air désolé en apprenant qu’il était seul, je le comprenais beaucoup trop, moi et mon habitude de m’éloigner des gens. Les amis que j’avais trouvés dans la rue ils se sont enfuis, la moitié d’entre eux doivent être dans des refuges, un peu n’importe où. Après tout, je passais mes journées seule ici, à me faire pointer du doigt par des enfants. Quand il a dit que je lui avais tapé dans l’œil, j’ai rougit et mon cœur s’est arrêté. Non je n’ai pas craqué pour lui, même si il était assez beau, là n’était pas le point. J’étais dans cet état simplement par ce que j’avais de bonnes chances de sortir d’ici bientôt. Ils faisaient remarquer que mon prix n’était pas raisonnable pour ce à quoi je ressemblais. En disant qu’il n’Aimait pas ce qu’ils nous faisaient, j’ai souris.

-C’est par ce qu’ils m’ont trouvé dans la rue…mais, c’est assez compliqué…je ne viens pas de là.

J’ai pris peur, il m’a demandé de lui parler de moi. Qu’est ce que j’allais dire? Que mon premier maître n’avait pas d’argent pour me garder, que j’étais un fardeau financier? Que mon ancien maître s’était tué par accident en se jetant par la fenêtre…il n’allait jamais me croire. Et s’il prenait peur, et s’il s’en allait et me laissait ici? Je n’avais pas envie de tomber sur un autre paranoïaque! J’ai baissé la tête, l’air un peu inquiet. Puis, il s’est mit à me caresser la tête, j’ai soupiré et j’ai décidé de lui en dire un peu. J’ai levé les yeux, en gardant la tête basse.

-D’accord…mais promettez moi de ne pas me juger et partir…

J’ai soupiré, j’espérais que la petite d’à côté n’entendrait rien.

-J’ai été adopté toute jeune, mes parents ils étaient ensemble dans une famille d’humains. Ça dérangeait les maîtres…j’ai été mise en vente dans une animalerie. Le monsieur qui m’a adopté était bizzare…je n’ai pas envie de parler de lui.

J’ai réfléchit, j’avais déjà commencé à lui parler de la rue, je devais lui expliquer mais il me semblait ridicule de lui faire un résumé de ma vie.

-Le dernier…il était maladroit. Il a eu un accident. Et j’avais rencontré des hybrides qui vivaient dans la rue…j’ai vécu avec eux quelques temps jusqu’à ce que la fourrière vienne nous chercher.
Je revoyais le visage de mon ami, il respirait la colère, l’amour, la tristesse. C’était de ma faute s’ils s’étaient fait prendre au fond…

Je l'écoutais parler, buvant littéralement ses paroles. Tout ce qu'elle disait m'était important, pour que je puisse cerner son passé. Elle n'avait pas eu une très belle vie. Du tout même... Surtout pour son dernier maître. Il semblait pas si méchant mais à connu la mort si stupidement... m'enfin..la maladresse peut avoir raison des plus grands hommes... alors faut pas s'en moquer.

Je continuais de lui caresser sa tête doucement, ayant perdu mon sourire. Je fermais les yeux longuement avant de les rouvrir. Je repris mon sourire.

-Tu m'as convaincu.

Je souris de plus belle. J'avais trouver une petite hybride de la quelle m'occuper avec soin pour effacer son passé et lui donner une vie meilleure.

-Je t'adopte. Bon..je reviens.

Je me relevais et me dirigeais vers le vendeur pour régler les frais pour Lauréline. Une fois cela fait et avoir payé le faible coût de la petite hybride je revins, avec le vendeur qui ouvrit la cage. et repartit aussi sec. Je souris à l'hybride et l'invta à sortir en lui tendant ma main. J'attendais qu'elle me prenne la main. J'avais enfin une hybride...enfin de la compagnie... En espérant qu'elle ne souhaite pas partir comme celui qui était au service de mes parents...

J'écarquillais les yeux, le cœur qui battait plus fort même que le jour ou je suis partie en courant quand mon maître s'est tué. J'allais partir, j'allais quitter cet endroit. Mais c'était mon avenir qui venait de commencer, je partais vivre avec un inconnu dont la seule chose que je connaissais était la grandeur de sa maison et la beauté de son sourire. Peut être je ne manquerais de rien, mais je ne savais pas vraiment qui il était. Je ne pouvais pas me convaincre qu'il était si gentil...J’espérais seulement qu'il ne soit pas obsédé comme le dernier. Il semble vouloir de la compagnie, Dieu sait comment ça peut tourner. Est ce qu'il allait m'accorder de la liberté? J'avais tellement hâte de partir d'ici mais si il n'était pas comme je le pensais, combien d’années je serais coincée cette fois?

Il revenait, avec le vendeur qui déverrouillait ma cage aussi rapidement qu'il repartait. J'ai regardé l'homme quelques instants avant de me faufiler pour sortir de ma cage et prendre sa main. Je me servais de son soutien pour me lever, ça faisait tellement longtemps que j'étais assise. Évidemment qu'on sortait marcher quelques fois, mais pas 3 fois par semaines...et puis le mince matelas me laissait sentir les barreaux de la cage sur mon dos lorsque je dormais, j'avais assez mal aux épaules.

-Vous avez une voiture? Ou on prend le bus..un taxis ou tout simplement on marche?

Je lui souriais, pourquoi il fallait toujours que je cherche à comprendre tout en détail. J'avais envie de savoir qui il était, je voulais savoir si il allait me faire du mal avant que ça n'arrive. Mais je n'avais pas envie de le tester..j'ai toujours détesté me sentir testée pour une relation. Ça ne s'analyse pas, une relation normalement...