Il était venu là pour trouver à boire, tout bêtement. En évitant les chemins où il savait qu'il croiserait des humains, Eden avait mit pas loin de deux heures pour arriver à l'étendue d'eau. Eau qu'il espérait potable... Il avait eut du mal à parvenir ici, car si ce n'était pas des humains, c'était des hybrides qu'il rencontrait, même en passant par la forêt. Il s'était donc caché, restant sans bouger de longs moments dès qu'un bruit effleurait ses oreilles. Ce trajet lui avait rappelé sa vie, car sa vie ne se résumait qu'à ça : masquer sa présence. Ce n'était pas qu'il n'appréciait pas les contacts, enfin tout dépendait de la race, mais il en avait comme une peur farouche. Il s'escrimait donc à s'en préserver.
Eden se glissa parmi les derniers grands arbres, autour desquels s'enroulaient des plantes étranges dont il préférait ne pas s'approcher non plus. Il aperçut l'eau miroitante sous le soleil, mais au lieu de s'y avancer, privilégia la prudence comme à chaque fois. L'hybride s'accroupit entre deux buissons et s'immobilisa. Il écouta un moment le vent, vent qui soufflait assez fort aujourd'hui, et celui le fit frissonner de la tête aux pieds. Il resserra ses mains contre lui, les enfouit dans ses manches amples, restant attentif. L'endroit lui semblait désert et, lorsqu'il en fut bien certain, il se redressa lentement. Ses excès de prudence n'étaient pas en vain : en effet, il ne voulait pas tomber sur un chasseur ou quoi que ce soit du même genre, qui le renverrait à sa case de départ. Celle ci étant la ville. Tout mais pas la ville. Trop d'humains. Pas assez de vérité.
 C'est alors qu'il perçut un bruit, et que ses oreilles pivotèrent vers sa source. Eden se figea, comme un animal prit en flagrant délit, et sa queue battit l'air nerveusement. Il tourna la tête, s'attendant à tout. Un ennemi ? Un hybride ? Un simple gêneur ? Il était prêt à prendre la fuite à chaque instant, mais aussi à bondir sur l'intrus. Les deux solutions étaient chacune soufflées par une partie de lui, la première par son cerveau et la deuxième par le lion en lui.

J'étais dans mon appartement regardant la télé. L'ennui commençait à venir. Je regardait alors dehors et le temps me paraissait très beau. Je décidait donc de sortir faire un tour. Je me suis habillée comme ceci:

Spoiler:

Je me mit à siffloter et je sortis de mon appartement. En dévalant les escaliers. Faut dire que aujourd'hui je suis en mode super-active. Je me mis à marcher entre les ruelles à la recherche d'un endroit pour me reposer. Je me mis à chantonner regardant se magnifique ciel ensoleillée.

Cela faisait longtemps que je n'était pas sortit me promener. Comme à mon habitude je marchais sans but. C'était comme si j'errai sans endroit où aller. Alors que je marchai je me suis dis que je devrai peut être faire un petit tour dans la forêt. Je n'ai jamais pénétrée dans cette forêt qui me paraissait assez jolie et verdâtre. Je me mis à marcher vers la forêt. Les arbres étaient hauts et un vent remuée mes cheveux. Je continuais d'entrer dans la forêt. Je regardai le ciel quand je baissa ma tête. Devant moi, il y avait un joli lac. Il était magnifique mes yeux s'éparpillèrent et je continuais d'avancer.

Je pouvais entendre provenais des arbres mais je ne fit pas attention. Je me suis assise près du lac et je mis mes pieds dans l'eau. L'eau était fraiche cela faisait du bien surtout que cela faisait environ 30 minutes que je marchais. Mais je ne me souvenais plus d'où j'étais venue. Pas grave je cherchai plus tard. Je continuait d'entendre des bruits bizarres. Comme si quelqu'un m'espionnais. Je me suis dit que ce n'était peut être qu'une impression. Je commençais à avoir chaud et je me mis à enlever mon gilet gardant un tee-shirt. Je continuais de contemplais ce ciel en jouant avec mes pieds dans l'eau.

Les bruits continuais de se faire entendre j'avais l'impression que c'était une personne. Je sentais cette "présence" s'approchait de plus en plus de moi. Peut être qu'une impression mais je commençai à avoir légèrement peur hésitante à me retournais. Je faisais mien de n'avoir sentis. Qu'est ce que me voulais la personne ? Tellement de questions se posaient dans ma tête mais sans réponse pour l'instant... Le pire c'est que je ne savais pas comment retourner à l'appartement. Peut être que cette personne m'aiderai !! Je continuais de jouer avec mes pieds attendant que la personne se décide à me parler. Mais je me demandais... Et si sa serai un hybride ?

Hésitant je me mis suis retournée mais il n'y avait rien ni personne. Mon cœur se mit à battre. Sa ne pouvait pas être une impression !! Je me mis à dire:


Je disais sa d'un ton assez agacée mais en réalité j'avais peur de savoir qui étais cette personne. En tout cas, je le ferai souffrir de m'avoir faire peur et de m'avoir dérangée pendant que je me reposai.

Eden ne mit pas longtemps à trouver la source de son malaise. Là, au bord de l'eau à une centaine de mètres de lui à peine, se trouvait une humaine aux cheveux roses. Elle trempait négligemment ses pieds dans l'eau trouble du lac, ne semblant pas s'inquiéter outre mesure des êtres qu'elle dérangeait certainement.
Les oreilles de l'hybride lion s'aplatirent sur son crâne, disparaissant presque dans ses cheveux, tandis qu'il réprimait un grondement guttural sortit tout droit de sa poitrine. Il observait l'humaine depuis quelques secondes lorsque sa queue, qu'il maudit à cet instant, agita des feuilles. Il fut sûr qu'elle l'avait remarqué désormais. Elle se retourna d'un coup et le mouvement brusque effraya Eden. Il recula, faillit tomber sur les fesses, mais maintint son équilibre du mieux qu'il put. Une fois encore, la discrétion le fuyait. Le vent s'était calmé et tout était silencieux au bord de l'eau. Il percevait juste le bruit des remous qu'elle faisait en bougeant les pieds. La femme parla. Eden plissa les yeux, comme si sa voix seule l'énervait. Il se dit qu'elle aussi proférait des mensonges, comme tout les autres et ne fit presque pas attention à ses paroles.
Il devait partir, se glisser dans l'ombre rassurante des arbres. Mais il avait soif. La soif déchirait sa gorge désormais, et il était tout bonnement incapable de trouver des sources d'eaux autres que le lac. C'était pour ça qu'il était venu, et il ne pouvait repartir sans avoir bu. Mais il ne voulait pas s'approcher de l'humaine. Il les détestait tous, tous autant qu'ils étaient. Il avait peur d'elle, tout comme elle devait avoir peur de lui, bien qu'elle ne le vit pas. Eden voulait... Non. Il fallait cesser de réfléchir.
-Qui es-tu?
Prudent, il s'avança, laissant l'arrière de son corps dans la forêt. Il n'avait pas parlé fort, peut être ne l'avait elle pas entendu. Tout ce que désirait l'hybride était la fuite, une retraite propre dans les bois. Et pourtant, il n'avait pas le choix.
Son regard n'arrivait pas à soutenir celui de la femme, mais il espérait être imposant. Pas vraiment en fait. Il était petit, et rien en lui ne devait être effrayant. Sa queue effleurait le sol piteusement, et il ne pouvait retenir le tremblement de ses mains. Mais il essayait de cacher tout ça avec une voix dure. Depuis combien de temps n'avait-il pas parlé, et avec un Homme de surcroît ? Il attendit une réaction, son corps tendu.

Je continuais à balancer mes pieds. Comme si de rien n'était. Mais les bruits s'agrandissaient de plus en plus. Je les entendaient s'approcher. Peut être qu'une illusion ? Je regardai le magnifique ciel jusqu'au moment ou j'entendis une personne dire :


Cette petite phrase traversa mon esprit. Il y avait bien quelqu'un qui se tenait derrière moi. Mon cœur se mit à battre de plus belle. Je ne savais pas qui c'était. Cependant, sa voix me rassurée. Je prit mon courage à deux mains. Et je me mis à respirer avant de me retourner d'un coup.

Quelques mèches venait se placer devant mes yeux. Je me mis à le regarder. Je distinguai des oreilles. Serait-ce des oreilles d'animaux ? Ou un déguisement ? Non c'est bien ces oreilles. Je continuais de le regarder avant de dire:


Celui qui se tenais devant moi était bien un hybride. Mais je n'arrivai pas à très bien voir ses oreilles. Du coup, je n'arrivai pas à définir sa race. Je m'avançais vers lui et une fois en face de lui je fis apparaitre un sourire.
sans m'en rendre compte, j'étais entrain de lui caresser ses oreilles. Depuis toute petite je rêve de caresser des oreilles d'hybride. Je me mis à le regarder il avait l'air si innocent sa m'aurait donner envie de le croquer.

Je retira doucement mes mains de ses oreilles et me mis à le regarder dans les yeux.  Je me rendit compte que les hybrides c'étaient mignons parfois et innocents. Je ne faisais pas attention ou je mettais les pieds et s'en faire exprès je venais de lui marcher sur son pied. Je me redressai directement. Et m'excusa:



Je me mis à le regarder espérant qu'il n'ait pas peur.

L'humaine se retourna si vite qu'Eden sursauta. Il retint son envie de fuir, encore, pour l'observer un peu. Elle avait des yeux bleus, et ses cheveux étaient bien roses. Une fois qu'il eut vu son visage, l'hybride ne ressentit plus vraiment de peur, juste cette éternelle méfiance. Sa queue s'agita, mais déjà ses mains cessaient de trembler : il reprenait la maîtrise de lui même peu à peu.
-"Qui suis-je ? Pourquoi cette question ?"
Eden hésita à répondre, mais sa langue se dénoua vite sous les coups de la curiosité :
-Juste pour savoir. Je trouvais étrange qu'une humaine se balade ici seule.
C'était vrai. En y repensant, peut être était-elle un de ces individus nommés « chasseurs » par les Hommes ? L'hybride chassa cette pensée de son esprit, il pensait qu'il était temps de renouer avec les humains. Mais y parviendrait-il ? Ces créatures ne savaient que mentir, mentir et encore mentir. La confiance qu'il avait en eux s'était envolée depuis longtemps. Cependant, il désirait la renouveler, car la vie était bien ennuyante sans eux. Il suffisait juste de trouver le bon humain.
Perdu dans ses pensées, il ne s'aperçut même pas que la fille s'était levée et dirigée vers lui. Il sentit juste la main douce se poser sur ses oreilles. Abasourdis, il se figea. Ses oreilles, les traîtresses, étaient revenues droites et frémissaient sous les caresses. C'était agréable... mais la peur revint en force dans son corps. Eden ne bougeait plus d'un pouce, ne sachant pas vraiment quoi faire, lorsque leurs yeux se croisèrent. Les doigts retombèrent, mais il en aurait voulu plus. Il se sentit mal de penser de cette manière, mais c'était un fait.
Un pied maladroit vint écraser le sien.
-"Go...gomen.... j'ai pas fait exprès !!"
Immédiatement, avant même que l'information ne soit parvenue à son cerveau, Eden glapit et  bondit en arrière. Ça avait été instinctif. Les feuilles vinrent de nouveau effleurer ses joues. Ses mains recommençaient à trembler. Des excuses ? Encore un mensonge. Toujours, les humains mentaient toujours. Comment la vérité aurait-elle pu sortir de leurs bouches ? Il secoua la tête, essayant de se ressaisir. Elle n’échappait pas à la règle, il ne fallait pas qu'il l'oublie.
-Recule ! Tu viens pour m'emmener là bas, n'est ce pas ?
Il avait parlé plus fort, sans réprimer son grondement cette fois. Seul son nez dépassait des feuilles. Il avait posé son regard sur la fille, sur ses mains, ses pieds en cherchant une arme, mais n'en avait pas trouvé. Elle avait peut être des complices... Eden entendait son coeur battre dans ses oreilles.

Je le regardai. Je remarquai qu'il commençait à s'apeurer. Il me parla... Il me demanda si j'allais le ramener "là-bas". Je ne comprenais pas de quoi il parlais... Peut être de l'animalerie ? C'est là que je compris rapidement qu'il était rebelle et qu'il n'avait pas de chez "lui". Je me mis à le regarder il me demandais de reculer. Mon coeur se resserra.... Je me sentais mal. Mal parce qu'il paraissait tellement innocent mais je ne savais pas se qu'on lui avais fait. Il devais commencer par ce calmer... Mais je savais qu'il ne se calmera pas facilement.

Je m'approchai de lui tout doucement en lui souriant. Je ne savais pas se que je devrai faire. Il avais un léger regard triste... se qui m'attrista aussi. Sans m'en rendre compte je l'avais pris dans mes bras. Je ne contrôle pas mes mouvements... Je me mis à le serre fort contre moi pour qu'il se calme. Je ne savais pas pourquoi je faisais sa.... Cela me paraissait bizarre ! Mais je ne voulais pas qu'il ait peur de moi ! Je lui dis:

- "N'aie pas peur je ne te ramènerai nulle part."

Un léger sourire s'esquissa sur mes lèvres. Je continuai de le serrai dans mes bras. Je me mis à lui caresser les oreilles. Je reculai légèrement. Il fallait vraiment que je commence à contrôler mes mouvements... Je continuai de reculer... J'avais peur qu'il pense... que... Je m'arrêtai et je me mis à le regarder. Puis je me remit à reculer je sentais un caillou et je continuais de le regarder quand je sentis quelque chose de bizarre derrière moi.

Je continuais de reculer quand je tombais en arrière. Je venais de tomber dans le lac je me fis légèrement mal à la tête et j'étais toute mouillée... Je remontais à la surface et je secouais ma tête. Je levais mon regard et je regardais l'hybride et je lui dis:

Je me mis à sourire en ayant légèrement froid.... L'air commençais a se congeler et la nuit commençais a tomber ! Je me suis levée et je remis mon haut qui n'étais pas mouiller. Je continuais à le regarder en trembler légèrement de froid... Le pire c'est que je ne connaissais pas la route du retour...

Eden la scrutait, et plus il la regardait, plus son anxiété croissait. C'était comme ça. Il avait cette peur terrible de redevenir un jouet pour humain, un être qui ne compte pour rien, et à qui on ose même pas dire la vérité. La forêt n'avait beau ne pas être sûre, quoiqu'il arrivait à y survivre sans trop de problèmes, elle l'était toujours plus que la ville.
Le geste que fit alors la femme le surpris. Il sentit ses bras autour de lui et ce simple contact lui sembla rassurant. Ce câlin là ne mentait pas. C'était bien la première fois depuis qu'il vivait seul qu'on lui en faisait un. Il ferma les yeux, se laissant faire, et oublia même qu'elle était humaine. Il sentit quelques larmes lui monter aux yeux mais, comme un grand garçon, les ravala. L'hybride renifla. Il resta immobile lorsqu'elle parla et seules ses oreilles pivotèrent vers elle. Nulle part avait elle dit. Il lui vint à l'idée que peut être elle ne mentait pas. Mais c'était impossible.
Elle recula. Elle était assez impulsive apparemment, mais cela avait du bon. Eden souffla, décidé à ne plus avoir peur. Sa main se souleva vers elle. Il avait beau ne pas être un chat, il aimait bien les caresses et n'en avait pas eut depuis longtemps. Son bras retomba lorsqu'il s'aperçut qu'elle reculait vers l'eau. Il ouvrit la bouche pour la prévenir mais trop tard. L'eau l'éclaboussa et lui rappela sa soif déchirante. Il l'oublia vite et se précipita au bord du lac, où il vit la femme remonter. Sa tête perça la surface au moment ou il se penchait pour plonger aussi.
Il la suivit des yeux en silence tandis qu'elle revenait sur la berge.
-Moi c'est Shélia..."
Elle lui disait son prénom juste après être tombée dans l'eau ?! C'était assez étrange. Toute personne normale aurait d'abord pensé à... Il ne savait pas, mais assurément pas révéler son prénom. En plus, son expression n'avait pas tellement changer. Elle lui plaisait assez, cette Shélia, pour une humaine. Et puis, elle ne paraissait pas le détester. Il la regarda bien dans les yeux.
-Je suis Eden. Est ce que ça va ?
Il lui rendit son sourire, pas très sûr de lui.
Elle tremblait, et il vit bien que non. Il jeta un coup d’œil autour, embêté. Il se demandait où il aurait pu l'aider à se réchauffer, mais ici dans la forêt ça risquait d'être dur. La seule source de chaleur c'était lui. Il baissa les yeux sur son sweat sale. Il tenait bien chaud, mais accepterait-elle de le porter ? Après tout, il était probablement quelqu'un d’inférieur à ses yeux, elle ne voudrait peut être pas toucher quelque chose lui appartenant. L'hybride hésita et préféra lui demander. En passant, il pourrait également savoir si elle était perdue. La ville n'était pas proche et c'était vraiment curieux qu'elle soit là à la tombée de la nuit.
-Tu le veux ? Il montra son sweat du doigt. Il n'est pas très propre mais... Il baissa la voix, perdant son assurance. Il était mal à l'aise. Tu es perdue ? Je peux peut être t'aider, mais je ne m'approcherais pas trop de la ville.
Ne pouvant affronter son regard plus longtemps, il baissa les yeux. Il faisait déjà des efforts pour lui parler. Sa gorge était sèche, mais son cœur s'était calmé. Il tripota son sweat en attendant une réponse.