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Je suis IsaeEt je suis Un petit soumis ♥
| Sujet: Un ange ? Non, un oiseau Mar 21 Mai - 19:44 | |
| La nuit, le noir, rien n'est là tout est vide, ma réalité n'est qu'illusion. En ce rêve, j'approchais de sa fin comme de la mienne. Puis plus rien, le rêve s'éteint alors que la lumière semble regagner ma réalité. Je ne sais plus comment je suis arrivé là, c'est à peine si je me rappelle de ma fuite. Petit oiseau, dans la rue abandonné, ta vie tu as failli laisser. Maintenant sauvée, à celui qui t'a tiré elle appartenait. Oui, j'ouvrais les yeux alors que je pouvais de nouveau voir ce qui se passait autour de moi. Des lumières, un air pas si frais que ça pour des odeurs heureusement supportables. Je n'ai point à me plaindre que ma vie est sauve, bien que cette cage était assez petite. Je sais que les oiseaux s'enferment en cage, mais il ne faut pas oublier que je ne suis pas qu'un oiseau incapable de voler, je suis surtout humain. Les gens arrivent en cette animalerie, que je demande ce que je fiche là. La reponse me fut donnée par la pancarte qui, au dessus de ma cage, indiquait des infirmations sur moi, que je ne sais comment ils se sont procurés. Prénom : Isae Race : oiseau Degré d'Obeissance : 2/10 Autres : se considère à l'égal des humains Ainsi j'attendais, alors que mes ailes bougeaient. Elle ne me servaient à rien, mis a part montrer que je voulais m'enfuir le plus vite possible. Malheureusement, aucune personne ne semblait vouloir m'acheter... Peut être un jour. Inutile d'essayer d'artirer des gens à moi, mais je voudrai tant sortir de cette cage, lieu inadapté pour un humain tel que moi.
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| Sujet: Re: Un ange ? Non, un oiseau Mar 21 Mai - 20:54 | |
| Je m'étais levée ce matin de bonne heure. Je m'étais couché tôt hier soir désirant être en pleine forme aujourd'hui. Mais pourquoi aurais-je voulu l'être aujourd'hui et pas un autre jour de la semaine? C'était tout simplement parce qu'aujourd'hui, je comptais introduire quelque chose de nouveau dans ma vie , un petit changement qui allait -je l'espérais- y mettre un peu de piquant..
Cela remontait déjà à quelques semaines depuis qu'avait germé dans mon esprit cette idée. Je ne l'avais alors pas mise en exécution parce que pour moi, tout devait être bien fait , correctement, sans bacler ou cela ne servait strictement à rien.
Jusque là, je me satisfaisais de manipuler des humains comme moi. J'aimais être indépendante et je ne voulais avoir une quelconque chose qui m'attache mais j'avais commencé à m'ennuyer et je me dis que d'avoir un petit esclave tout près , sous la main pour lui faire faire tout , absolument tout ce que je voulais me plut.
J'avais dis que j'aimais que les choses soient bien faites alors je préparais ce qui me paraissait nécessaire à son éducation ainsi que comment j'allais le faire vivre , etc.. Puis quand je fus prête, je me fixais une date pour aller à l'animalerie. Et m'y voici!
J'y étais allée tôt pour être sûre d'éviter la cohue des heures de pointe. C'était la première fois que je poussais la porte de cet endroit.. Je m'étais habillée de façon élégante et assez stricte mettant une jupe et un chemisier mais laissant cependant mes cheveux à la coloration vive libres.
Un vendeur vint a ma rencontre souriant , obséquieux. Je détestais le genre et bientôt le laissais parler seul pour me promener parmi les cages. Certains dormaient encore et on leur donnait des coups pour les faire se réveiller. Certains avaient plusieurs marques un peu partout sur leurs corps , affichant des degré d'obéissance plus ou moins variés.
Je marchais dans l'animalerie sans vraiment avoir eu de coup de coeur. C'était le premier hybride que je comptais acquérir et je voulais qu'il puisse me plaire spécialement. J'allais tourner les talons pour rentrer et revenir un autre jour où il y aurait un nouvel arrivage quand ce satané vendeur me rattrappa et me pria de le laisser au moins lui montrer le dernier hybride dont ils avaient fait l'acquisition et c'est ainsi que je le vis !
Il était tout petit , mignon , tout frèle avait des ailes de petit oisillon qui avaient l'air de ne pouvoir soulever tout le poids de son corps et donc le lui permettraient surement pas de décoller et de voler. Il était tout jeune , avait un regard innocent qui me plût de suite. Je m'approchais de lui et souris quand je pus lire sur la pancarte qu'il n'était pas obéissant et se croyait égal aux humain.
Je lui adressais la parole
- Bonjour petit être..
J'avais choisi de ne pas trop le brusquer pour mieux gagner sa confiance et pouvoir avoir des informations utiles sur lui.
-Dis-moi... Tu as eu un maître avant?! Et ces ailes.. Tu peux voler avec?!
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| Sujet: Re: Un ange ? Non, un oiseau Mer 22 Mai - 4:38 | |
| Combien de temps resterais-je dans cette cage ? Nul ne le sait, et moi encore moins. Le marchand semblait bien avoir cerné mon caractère, ce qui lui avait permis de créer l'affiche en conséquence. Le seul problème, s'il n'y en a qu'un, c'est que contrairement aux autres, je ne suis pas proche de l'entrée du magasin, mais plutôt dans un lieu un peu plus reculé, là ou les nouveaux arrivés sont posés, de façon à privilégier les anciens en premier, ainsi, peu de gens resteraient trop longtemps dans ce lieu, mais assez pour que les "vieux" soient vendus.
Personne n'était venu pour me sortir de là, et personne y était pour me tenir compagnie. La vie ainsi est d'un ennui que vous aurez du mal à imaginer, surtout pour quelqu'un qui, comme moi, à été éduqué à l'humaine. Je 'avais rien d'autre à faire que de rester assis, regardant le ciel, mes petites ailes incapables de me porter, et de regarder les quelques plumes qui traînaient sur le sol de ma cage. En gros, une vie bien vide d'action, comme l'on est lorsque l'on est en cage.
Un bruit lointain, suivi de voix, signaient l'arrivée d'un nouveau client dans ce lieu. Depuis ce matin, j'avais pu les compter tellement peu il y en avait eu : Vingt tintements de clochette, soit dix clients. Les bruits de pas se rapprochaient, et je compris que le client, qui est autre qu'une cliente, n'avais pu trouver son bonheur parmi les anciens du magasin. Connaissant l'envie de profit du vendeur, il l'avait redirigée vers nous... enfin, vers moi, car j'étais le seul nouveau arrivé, ce qui expliquait ma solitude.
Une personne de grande taille, avec un visage plutôt mignon à voir, qui me rappelait un peu le mien, au vu de la couleur des yeux. Un habillement plutôt classe, non négligé, pour une chevelure plutôt étrange. Une teinture surement, mais ça ne retirait pas le côté classe de la femme qui se trouvait non loin.
Elle s’adressait à moi, me demandant si j'avais déjà eu un maître, et poser la question sur le fait que je puisse ou non voler, question normale à poser à un oiseau. Si on ajoute qu'elle m'avait salué convenablement, on peut dire que je tenais là une personne assez agréable... mais bon, il faut toujours se méfier des apparences, n'est-ce pas ?
Eh bien, bonjour. Pour te répondre, je n'ai pas eu de maître, seulement un ami. D'ailleurs, un humain tel que moi n'a pas à avoir de maître, je me trompe ?
Telle était la réponse que je lui offrais, et qui bien sur s'ouvrait sur une nouvelle question, avant que ma seconde réponse ne puisse lui parvenir aux oreilles.
Sinon, pour l'autre question, la réponse est simple. Je suis juste un oiseau qui ne peut s'élever dans les airs, n'ayant pour seul choix que de contempler les cieux et non m'y déplacer.
Souriant à la dame après avoir répondu à ses questions, je me demandais si elle n’allait pas vouloir m'offrir une nouvelle liberté. Au début, je n'osais pas poser la question, mais penser que je pouvais rester des jours et des jours de plus dans cette cage à m'ennuyer me donnait la force de poser cette question, de tenter le tout pour le tout.
Tu veux bien me sortir de cette cage ? S'il te plait ?
Et en secret, j'espérais... j'espérais que cette femme soit la clé de ma liberté.
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| Sujet: Re: Un ange ? Non, un oiseau Mer 22 Mai - 22:31 | |
| - Bonjour petit être..
Bon je ne l'avais pas rabaissé ou autre. J'étais cependant là pour m'acheter quelqu'un que je pourrai rabaisser et humilier à loisir mais bon... Je laissais couler et me rapprochais de lui. Je me ressaisis et ajoutais sur un ton neutre..
-Dis-moi... Tu as eu un maître avant?! Et ces ailes.. Tu peux voler avec?!
J'ignorais pourquoi j'avais choisis d'adopter cette attitude avec lui, de ne pas lui parler avec condescendance et ne pas lui souligner que j'étais la maîtresse qui allait s'acheter un esclave, un animal de compagnie avec lequel je comptais m'amuser et sur le quel je comptais expérimenter ce que je n'avais jusque là pas fait avec les humains. Était-ce parce qu'il était tout mimi, tout beau, tout à croquer avec sa petite bouille angélique et tout attendrissant avec ses ailes toutes petites mais qui n'arrivaient à le porter et à le faire voler?!
Je me surpris à non seulement réagir bizarrement en sa présence mais encore plus inquiétant à PENSER tout aussi bizarrement. J'étais si choquée par moi-même, si épouvantée que je n'entendis que d'une oreille distraite sa réponse.
Eh bien, bonjour. Pour te répondre, je n'ai pas eu de maître, seulement un ami. D'ailleurs, un humain tel que moi n'a pas à avoir de maître, je me trompe ?
Je mis quelques secondes pour assimiler qu'en fait, pour me répondre il m'avait tutoyé et non vouvoyé. J'étais comme piquée à vif par le fait qu'il puisse me tutoyer. Il ignorait à ce point ce qu'il était?! Qu'il n'était qu'un simple hybride conçu dans le but de servir les êtres qui les ont créés et qui leur sont par conséquent supérieurs?! Ahhh! Il n'avait pas eu de maître! Tout s'expliquait donc.. Il n'avait jamais donc reçu d'éducation...!
Il me répondit concernant ses ailes mais je l'écoutais d'une oreille distraite. J'étais concentrée sur autre chose. J'évaluais la situation et choisissais un comportement à adopter.. En tout cas cet hybride-ci m'avait comme on dit "tapé dans l'oeil" et le fait qu'il ne sache rien concernant la réalité de sa condition d'hybride me plaisait assez. J'allais m'amuser à lui apprendre qu'un hybride est loin d'être l'égale de l'homme et qu'il n'était là que pour servir, satisfaire puis être remplacé.
-Tu veux bien me sortir de cette cage ? S'il te plait ?
Il m'avait regardé de ses petits yeux innocents pour encore une fois me tutoyer..! Rahhh! ça me hérissait les poils qu'il me tutoie! Je pris encore une fois sur moi ayant décidé après réflexion de commencer doucement avec lui et de voir selon l'évolution des événements.. J'approchais de la cage qui était assez petite et vins lui tirer la joue.
-Hummm.. Tu sais... Je suis entrain d'y réfléchir. Mais bon tu n'as pas que des qualités, mon mignon! Je fis mon sourire le plus gentil. Bon! Je veux bien te sortir de là mais je déteste qu'on me tutoie alors ça sera la première condition que j’émettrai en contre partie du fait de te sortir de cette cage, en sachant qu'il y en aura d'autres certainement..!
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| Sujet: Re: Un ange ? Non, un oiseau Jeu 23 Mai - 4:49 | |
| Alors que je plaçais tous espoirs en cette femme, qui n'avait pas vraiment l'apparence d'une femme qui pourrait être méchante, mais qui semblait me faire penser à une figure autoritaire. Oui, c'est en elle que je voyais une porte de sortie, un moyen de fuir ce lieu qui n'était pas fait pour moi.
Une cage trop petite, des gens qui crient à tout-va, cette ambiance était la réalité, mais était tout aussi malheureuse. Oui, la sortie, je la voulais, j'étais prêt à faire (presque) tout pour quitter ces barreaux, et pouvoir marcher librement comme avant j'avais l'occasion de faire. Le coup du regard mignon, il est vrai que ça marche quand on à pas les yeux comme les miens. Contrairement à toute personne qui ferait les yeux doux pour avoir ce qu'elle veut, moi je n'avais pas besoin de me forcer que le regard simple suffisait.
D'ailleurs, alors que je lui posais ma question, tout en ayant terminé de répondre, j'eus le temps de remarquer qu'elle ne répondait pas de suite, semblant avoir un moment d'hésitation. Marque de faiblesse ? Choc du au fait que je ne me comporte ps comme un hybride le devait ?
La réponse, quoique évidente, ce fut grâce à son intervention que je l'eut comprise. Bien qu'elle semblait hésitante sur le fait de me laisser sortir de l'animalerie, elle se mit ensuite à parler du fait que je l'aie tutoyé. OUI ! C'était ça, la marque de politesse face a des gens que l'on ne connaît pas et qui sont plus âgés que nous mêmes. Je l'avais oubliée sur le coup parce que j'était tout content et excité à l'idée de pouvoir quitter cette prison de métal.
En effet, cette politesse consistait en ma clé vers la liberté, et comme tout bon petit qui veut ce qu'il cherche, il n'a qu'a se mettre à faire ce que l'on lui demande, pouvant alors bien sur changer par la suite une fois qu'il ait eu ce qu'il veuille.
En effet, excusez ce manque de politesse, mon ancien ami m'avait habitué à cette forme d'expression envers quelqu'un. Je veux bien que vous me sortiez d'ici... mais c'est quoi les autres conditions ?
Oui, je suis assez curieux, surtout lorsque l'on parle de conditions, en ajoutant un mot du style "certainement" qui faisait penser à "il y en aura d'autres mais je veux te l'annoncer tout en faisant croire que tu as ne chance d'y échapper".
Sur ces paroles, je la regardais de nouveau, lui rendant son sourire... J'allais quitter ma cage, j'en était heureux. Ma nouvelle vie allait-elle commencer au Paradis ?
[HRP : sorry, c'est plutôt court.] |
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| Sujet: Re: Un ange ? Non, un oiseau Jeu 23 Mai - 13:32 | |
| - Bon! Je veux bien te sortir de là mais je déteste qu'on me tutoie alors ça sera la première condition que j’émettrai en contre partie du fait de te sortir de cette cage, en sachant qu'il y en aura d'autres certainement..!
Je ris mentalement à ce que je venais de dire. Si l'un de mes jouets humains avait entendu comment j'avais à ce futur jouet dont j'allais faire l'acquisition , il se serait dit que la terre ne tournait pas rond ou que la fin du monde était proche..!
Moi, Kathryn , marchander avec un moins que rien? Un hybride dont j'allais faire mon esclave et que j'allais prendre mon aise à éduquer et à punir?! Je jouais assez bien la comédie il fallait dire.. J'affichais un sourire confiant et chaleureux quand il me dit :
-En effet, excusez ce manque de politesse, mon ancien ami m'avait habitué à cette forme d'expression envers quelqu'un.
Rahh! Il s'était aussi vite que cela accommodé à l'idée?! J'en étais presque déçue. Il rectifia le tire en me vouvoyant et m'expliquant que l'incapable d'humain qui l'avait jusque là eu en sa possession le laissait le tutoyer. Non mais où allait ce monde?! Les gens devenaient fous et mous à force! J'essayais de contrôler un frémissement de dégoût et c'est alors que je l'entendis me dire :
-Je veux bien que vous me sortiez d'ici... mais c'est quoi les autres conditions ?
Je ne pus alors m'empêcher de rire en pensant à ce que j'allais faire de lui mais sa phrase , son "Je veux bien que vous me sortiez de là" était désagréable à mes oreilles. Je finis par lui répondre :
-Eh bien! Tout d'abord si "tu veux bien que je te sorte de là" comme tu viens de le dire, il faut dire la chose autrement , demander avec plus d'humilité. Mets-toi à genoux et relève légèrement la tête pour me demander..!
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| Sujet: Re: Un ange ? Non, un oiseau Jeu 23 Mai - 18:36 | |
| Alors comme ça, madame voulait me faire jouer, n'est-il pas mignon ? Certes, il était entendu que j'avais rectifié le tir pour la seule raison que je voulais quitter cette cage, et que pour cela j'étais prêt à tout. C'est d'ailleurs à cela que l'on peut reconnaître quelqu'un qui est encore assez enfant dans sa tête : il ose tout, sans beaucoup réfléchir aux conséquences de son acte. Cela voulait-il dire que notre oiseau avait conservé son âme d'enfant ? Surement que oui. Il ne faut pas oublier que ce jeune homme, éduqué à l'humaine, n'a jamais été souillé par tous plaisirs et tortures qui attirent l'être humain. Non, pour lui, humiliation et contrainte sont deux mots qui sont absents de son vocabulaire.
Moi, Isae, le petit oiseau, restait encore impatient à l'idée de sortir. Cette liberté, je la voulait comme un gamin de six ans voulait le bonbon que lui proposait gratuitement le boulanger du coin. Elle me parlait plutôt sympathiquement, riait à mes paroles, comme si elle s'amusait avec moi : J'étais vraiment content que quelqu'un puisse rire avec moi, profiter de ce jeu d'enfant qu'est le rire, et qui apporte bien des sensations dans une vie.
J'attendais ses conditions, je savais qu'elle allait en avoir d'autres, elle me l'avait alors laissé deviné par sa phrase de tout à l'heure. Sa seule phrase fut de me dire que ma demande était incorrecte. Pourtant, rien ne semblait faux dans ce que j'avais pu dire. Lui faisant alors confiance (car oui, un gamin fait souvent confiance aux personnes les plus sympathiques qu'ils croisent), j'écoutais son conseil. Pour demander quelque chose, il faut se placer a genoux, en relevant la tête ? Jamais mon ancien maître ne m'avait indiqué de procéder ainsi afin de demander quelque chose, et cela me paraissait étrange tout de même.
Si je dois vraiment le faire...
Sans réfléchir, je faisait ce qu'elle avait juste demandé, me plaçant à genoux. Ailes déployées, tête relevée. Ainsi, sans m'en rendre compte, je me plaçais en position de soumission totale, tout en lui demandant, comme elle semblait vouloir entendre.
S'il vous plait, prenez-moi avec vous, faites moi sortir de cette cage.
Je lui demandait, des étoiles dans les yeux, limite que j'allais pleurer pour le lui demander, alors qu'en général je ne pleure pas pour ça. Je suivait juste mon instinct, qui lui même était guidé par la posture de soumission totale que j'affichais, moi Isae, l'oiseau nouveau-soumis.
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| Sujet: Re: Un ange ? Non, un oiseau Ven 24 Mai - 6:08 | |
| Sachant qu'il se disait égal des humains et que son ancien maître -même si c'est trop exagérer la chose que de dire que cet oiseau avait jamais eu un maître- l'avait habitué à une belle vie où il vivait comme étant son égal. Je frissonnais de nouveau à y penser.. cet hybride avait été trop pourri et gâté et ça allait être à moi de lui apprendre ce qu'il est vraiment et à quoi il sert..!
Je m'attendais à ce qu'il réponde autrement alors que je lui avais dis :
- D'abord si "tu veux bien que je te sorte de là" comme tu viens de le dire, il faut dire la chose autrement , demander avec plus d'humilité. Mets-toi à genoux et relève légèrement la tête pour me demander..!
Mais il dit alors que s'il était vraiment obligé de le faire il le ferait et il s'exécuta posant ses genoux à terre et se baissant pour me demander comme je lui avais indiqué c'est à dire avec plus d'humilité de bien vouloir le prendre avec moi et le sortir de cette cage.
Il m'avait fait la demande avec ses petits yeux tous innocents et attendrissant , ses ailes battant faiblement. Un ange..! Voilà de quoi il avait l'air..! Mais était-ce un fin manipulateur qui se savait avoir cet air innocent et qui s'en servait... Peut-être était-ce ainsi qu'il avait fait pour manipuler son précédent maître et se faire considérer comme étant son égal..!
Je voulais encore plus tester. J'ouvrir mon sac duquel je sortis un collier et une laisse. Le collier était gros, noir, fait pour un animal de plus grand gabarit que ce petit hybride qui me regardait faire. La laisse quand à elle était noire aussi, pas très longue , en cuir pas très épais non plus..
J'étais toujours tout près de lui et de sa cage. Je les fis alors tomber face à lui qui était toujours à genoux, dans la cage. La grosse boucle du collier fit un petit bruit de métal. Je le regardais en souriant toujours de mon sourire assuré et rassurant :
-Sais-tu ce que c'est?! Mets-les..!
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| Sujet: Re: Un ange ? Non, un oiseau Ven 24 Mai - 11:28 | |
| La liberté s'approchait de moi, j'allais enfin quitter cette cage. Un être normal n'aurai pu le deviner, mais moi, je m'en doutais : quelqu'un qui te veux, et te fait tout faire pour t'obtenir, il suffit alors de faire ce qui est demandé, de dire ce que l'autre veut entendre, et voilà que l'on obtenait ce qu'on voulait. Cela, je le tenais de mon ancien maître, qui était celui m'ayant tout appris, dont de me fier à mon instinct plus qu'aux probables manipulations que je pouvais faire.
Après m'être mis a genoux comme elle le voulait, et avoir fait ma demande, elle devait se douter du fait que je sois prêt à tout pour sortir, où bien capable de manipuler qui que ce soit pour sortir, mais la seconde option était une erreur : Jamais je ne m'étais trouvé capable de manipuler qui que ce soit en ce monde, donc je pense que oui, comme tout enfant, je serai prêt à tout pour sortir.
Oui, prêt à tout, il voulait sa liberté, il l'aurai peu importe ce qu'il à a subir, peu importe l'humiliation reçue, rien ne serait capable de lui faire oublier son objectif, et d'obéir à cet instinct qui lui demandait de partir de cet endroit, comme lorsqu’il lui a conseillé de fuir son ancien maitre. Le petit oiseau, ayant l'air d'un petit ange, regardait encore la femme qui semblait sortir quelque chose de son sac. De quoi payer ma libération surement, enfin, c'était ce a quoi je pensais en premier. Puis je vis quelque chose de noir, qui ne ressemblait ni à une carte de crédit, ni à des billets. Qu'était-ce ?
Le premier objet, j'avais eu l'occasion d'en voir autour du cou de certains hybrides dans leurs cages au moment où j'arrivais dans ce magasin. Celui-ci paraissait un peu grand, mais peu m'importe, je regardais le second objet de couleur sombre.
Celui-ci par contre, je ne l'avais vu nulle part encore. Encore le collier, j'en avais moi même porté un lorsque mon ancien ami me faisait sortir -collier que d'ailleurs j'ai encore en poche- afin de ne pas rencontrer de soucis avec les gens dont le travail était de chasser les hybrides sauvages. Une simple mesure sécuritaire, mais que j'avais compris. Sur le coup, je voyais bien qu'elle m'invitait à sortir du lieu. Mais la laisse, jamais je n'avais pu en voir une, alors rapidement, j'observais l'objet. Tout comme un puzzle, je voyais qu'une des deux pièces de celle-ci s'accrochait alors au collier noir lui aussi posé au sol.
"Sais-tu ce que c'est ? Mets-les !"
Voila ce qu'elle demandait, avec une voix rassurante, qui n'avais rien d'un ordre à mon gout. Au moins, la jeune femme devant pouvait alors m'avoir énoncé sa condition de sortie, alors je regardais le collier, avant de le prendre et de le porter a mon cou.
Pour l'attacher, j'avais vraiment du mal. Combien d'essais avant de réussir, je ne les ai pas compté, mais je suis sur qu'il y en a plus qu'une dizaine. Il faut dire qu'avant, c'était mon maître qui s'occupait de le mettre et de le retirer. Enfin, il était mis, alors que je lui disais : C'est bon, il est mis. Par contre, j'ai du mal, donc si vous me prenez, vous devrez vous occuper vous-même de le mettre et le retirer.
Ceci mis, je lui tendais le morceau de cuir. Je me doutais bien que son rôle était d'être tenu par le propriétaire, vu que cela sert à rien a part encombrer une main que de le porter soi même, n'apportant alors rien.
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| Sujet: Re: Un ange ? Non, un oiseau Ven 24 Mai - 17:59 | |
| Cela faisait un moment depuis que j'étais arrivée à l'animalerie cherchant parmi tous les hybrides exposés "chaussure à mon pied" comme on dit... J'avais eu pendant quelques instants l'impression de perdre mon temps , je m'étais dis que ce qui était exposé pouvait certes plaire à certains mais moi,hélas , je n'avais eu de coup de coeur pour aucun.
Et c'est alors que j'avais vu comment il s'appelle... Isae, l'oiseau aux petites ailes qui battaient sans pouvoir le faire s'envoler. Il m'avait plût et j'étais de plus en plus convaincue du fait que ça allait être lui l'animal que j'allais adopter, lui l'esclave qui allait se soumettre à mes désirs...
J'avais alors commencé à le tester... A voir ses réactions au fur et à mesure que l'on était l'un en présence de l'autre. Il était toujours derrière les barreaux de cette cage et je n'avais toujours pas dis oui quand à l'acheter. J'avais commencé par lui dire de me vouvoyer, il s'était corrigé. Je lui avais dis de se mettre à genoux et il s'était exécuté..
Je venais de lui donner un gros collier et une fine laisse afin qu'ils s'attache avec.. Il avait mis quelques instants avant de réagir. Il réfléchissait... Mais à quoi donc pouvait-il penser..?! Prenait-il son courage pour s'exécuter et s'attacher comme l'animal qu'il était?! Je n'en savais rien alors j'attendis...
Il finit par se décider et je le vis prendre le collier dans sa petite main et essayer de se le mettre au cou. Il avait de petits bras et le collier était assez lourd alors je le voyais qui gigotait dans tous les sens sans même penser une seconde à l'aider. Il était mignon à se démener comme il pouvait et à de temps en tempd me jeter des petits regards.
Il finit par y arriver! Le collier par sa grosseur et sa boucle contrastait avec sa petite tête et son petit corps d'ange..
-Mmmh.. pas mal dutout.. Dis-je plus pour moi-même que pour lui.
-C'est bon, il est mis. Par contre, j'ai du mal, donc si vous me prenez, vous devrez vous occuper vous-même de le mettre et le retirer.
- Quoi?! Mais pour qui te prends-tu , hybride?! Tu ose me dire ce que je dois faire de ce que je ne dois pas?! C'est moi qui vais t'achete si j'en décidais ainsi et c'est moi et moi seule qii aurait tout droit de décision...!
J'étais énervée. Je regardais le vendeur qui rôdait non loin:
-Ouvrez-moi cette cage et sortez-le moi de là...!
Dernière édition par Kathryn Lenoir le Ven 24 Mai - 22:05, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Un ange ? Non, un oiseau Ven 24 Mai - 18:36 | |
| Alors que j'avais mis le collier, je ne me doutais pas une seconde de ce qui allait suivre. Tandis que je m'étais relevé, ayant finalement réussir a accrocher l'objet autour du cou, sans aide aucune.
Oui, la femme, future maîtresse, aurait pu m'aider, mais non, ce qu'elle voulait, c'était me voir galérer, ignorant mes petits regards qui bien sur l'appelait, mais qu'elle ne comprenait surement pas. Le langage des yeux, du regard, tout est si difficile à comprendre, surtout pour ceux qui ne regardent jamais aux bons endroits.
Peu importe ce qu'elle pensait, moi j'allais sortir, mais pas avec le genre de personne que je pensais. Je l'avais vu bien plus tard, trop tard alors que j'étais relié à elle par ce lien que j'avais moi même noué à sa main et mon cou. Oui, je le remarquais lorsque j'avais dit mes dernières paroles, et qu'elle avait radicalement changé de ton, et sa gentillesse dans ses paroles avait alors disparu.
Elle m'avait appelé "hybride". Soit le nom par lequel le vendeur de cette animalerie nous appelle. Alors c'était ça ? J'allais finir avec ça comme genre de maîtresse. Cependant, je ne voulais y croire. Je me disais qu'elle avait agi ainsi par énervement, ou parce que j'avais du la vexer dans ma question. Bref ce qui est dit est dit, et c'est ainsi de chaque côté.
Elle disait alors avoir tous droits de décidions sur moi, tandis qu'elle appelait le vendeur afin qu'il ouvre la cage. Moi, de mon côté, j'attendais que s'ouvre la porte de métal, avant de me poser non pas devant celle qui allait faire de moi son acquisition, mais plutôt vers le lieu ou le vendeur se trouvait. Non pas que j'avais eu peur d'elle, mais que je me posais quelques questions. Vallait-il le coup pour moi de lui re-tendre la laisse et de lui laisser une chance ? Où bien devais-je laisser là et tenter une fuite ?
Mon choix fut vite fait, me souvenant alors comment j'avais failli mourir seul dehors. Je revenais vers elle, lui re-tendant le bout de cuir.
Inutile de vous énerver pour ça, je demandais juste. Et puis je tenais a vous remercier d'avoir libéré un humain de cette cage.
Je n'avais plus qu'à lui sourire, attendant qu'elle paye la minable somme que je valais selon le marchand, et qu'elle m’emmène avec elle, vers un nouvel horizon.
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| Sujet: Re: Un ange ? Non, un oiseau Ven 24 Mai - 22:03 | |
| C'était finalement arrivé...! Il avait réussi à me faire sortir de mes gants. J'avais finis par lui crier dessus , je lui avais dis qu'il ne devait en aucun cas se permettre de me parler ainsi..! Il eut un regard bizarre alors que je venais de le gronder pour avoir osé essayer de me dicter ce que je devais ou non faire.
Il avait écarquillé les yeux comme sous le choc de la véhémence avec laquelle je lui avais répondu pour le remettre à sa juste place où il aurait normalement dû être depuis longtemps.. Je l'avais senti tout tendu après cela. Était- il en train de réfléchir à comment agir avec moi? A comment faire pour qu'au final je ne l'achète pas à ce vendeur?
Il resta un moment sans réaction avant de me dire :
Inutile de vous énerver pour ça, je demandais juste. Et puis je tenais a vous remercier d'avoir libéré un humain de cette cage.
-Petit insolent! Tu te permets encore de donner ton avis sur ce que je devrai ou non faire?! Tu te permets de me dire que c'est INUTILE que je m'énerve alors que tu me fais face avec aussi peu d'éducation et de respect pour ma race?! Toi? Humain? Ne me fais pas rire!
Il avait encore plus ravivé ma colère. Je fulminais et criais dans l'animalerie... Petit à petit, certains humains venus faire leurs achats commencèrent à affluer vers là où nous étions. Ma voix que j'avais élevé avait, avait attisé leur curiosité. Je ne m'en rendis réellement compte que lorsque le vendeur rouge de gêne , n'osant me contrarier me donna la laisse avec laquelle il tenait mon hybride.
-Euh...Excusez...Excusez-moi madame mais si je puis me permettre, je voulais vous proposer d'aller dans l'arrière-boutique régler en toute tranquillité le problème avec votre hybride.
Je m'étais retournée vers l'endroit qu'il n'avait cessé de regarder en me parlant pour voir les gens qui étaient venus assister au spectacle. Personnellement, cela ne me faisait ni chaud ni froid que l'on soit là pour nous regarder mais le vendeur rajouta :
-Madame... vous pourrez y trouver le nécessaire pour pouvoir corriger votre hybride si l'envie vous en prenait.
Je souris alors sadiquement.
-Eh bien..! Vous savez faire plaisir à vos clients , vous , dites donc..! Montrez-nous le chemin! Et toi suis-moi sans faire d'histoires ou je te corrige devant ces si charmants spectateurs !
Je m'étais mise à marcher sans plus attendre. La laisse était courte alors il allait bien vite être obligé de me suivre.…
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| Sujet: Re: Un ange ? Non, un oiseau Sam 25 Mai - 5:46 | |
| Moi qui à l'origine était venu pour fuir ce lieu, moi qui pensais avoir trouvé la personne qui me ferait quitter cet endroit, voilà que je commençais à penser qu'il y avait un problème, que j'avais fait une erreur quelque part. Au début, elle m'avait simplement crié dessus, et j'avais laissé couler, tout en lui précisant l'inutilité de cette action, en plus de la remercier.
-Petit insolent! Tu te permets encore de donner ton avis sur ce que je devrai ou non faire?! Tu te permets de me dire que c'est INUTILE que je m'énerve alors que tu me fais face avec aussi peu d'éducation et de respect pour ma race?! Toi? Humain? Ne me fais pas rire! Voila ce qu'elle avait hurlé ensuite. Oui, sans même s'en rendre compte elle même, elle avait hurlé ces mots que je n'arrivais pas à comprendre. Depuis quand je n'avais pas d'éducation ? Mon ancien maître s'en était occupé, et je me savais assez éduqué.
La question que je me posais, c’était pourquoi elle parlait de "sa race" avant de dire que je n'étais pas humain. Je savais quoi lui répondre, mais au final je n'eux même pas le temps de répliquer qu'un afflux de monde se dirigeaient vers nous, dont le vendeur gêné de par le fait que les choses se produisent ainsi.
Il proposait alors de nous mener à l'arrière-boutique, afin de résoudre ce petit problème entre nous, ajoutant ensuite que la bas se trouvait le nécessaire pour "me corriger". Mais pourquoi ? et que signifiait alors me corriger ? Des mots jamais entendus, et moi je ne pouvais rien dire, mis à part poser une question à l'homme.
Non mais de quoi j'me mêle ? Retourne t'occuper de tes clients et d'ton pognon toi. Oui, j'avais prononcé cette phrase devant le vendeur qui s'était mis à rire après. En plus de sourire à ma maîtresse, voilà qu'il venait encore se mêler de nos affaires après avoir entendu la dernière phrase de celle-ci. En effet, la jeune femme dont j'étais maintenant la propriété avait parlé, me forçant à la suivre sous la menace que cette correction soit faite en public. Déjà que j'aimais pas trop la façon dans laquelle était tournée cette phrase, le fait de rajouter que cela puisse se faire en public le faisait un peu peur.
Mais ce n'est pas un souci, si ces spectateurs veulent y assister, ils peuvent vous suivre jusque là bas.
QUOI ? mais pourquoi cet abruti proposait cela à des clients qu'il connaît à peine ? Que cherchait-il là dedans ? Je ne savais pas, mais je ne répondais pas non plus. Je n'avais eu que le choix de suivre Kathryn, au risque de me faire étrangler par le collier... Quel idiot j'avais été de l'avoir mis. Parfois, je me retournais, continuant à suivre la direction de la laisse, afin de voir ceux qui nous suivaient... J'étais mal... Avec ces gens qui veulent assister à ce "spectacle", je ne savais pas quoi penser, et comme un enfant je réagissais : je ne m'occupais pas d'eux, pour moi ils n'existaient pas.
Qu'allez-vous faire là bas ? Pourquoi me crier dessus ainsi ?
Telles étaient les deux dernières questions que je posais, à voix basse. Oui, je n'osais plus parler fort pour le moment, après qu'elle ait hurlé ainsi...
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| Sujet: Re: Un ange ? Non, un oiseau Dim 26 Mai - 6:03 | |
| -Madame... vous pourrez y trouver le nécessaire pour pouvoir corriger votre hybride si l'envie vous en prenait.
Ce vendeur était vraiment sadique avec ces hybrides qu'il exposait et qu'il espérait vendre dans les plus brefs délais. Au début, quand je suis entrée dans son animalerie, j'étais focalisée sur le fait que je me cherchais un hybride mais là maintenant, à y repenser.. Il y avait eu pas mal d'hybrides sur lesquels j'avais vu des marques de coups... Je m'étais dis que leurs maîtres les avaient peut-être battus, punis avant de s'en débarrasser mais ça pouvait tout aussi bien être le vendeur dans cette arrière-boutique qu'il m'avait indiqué.
Je ne jetai pas même un regard à mon petit hybride voulant lui signifier que je n'en avais que faire de savoir qu'il peinait ou pas à me suivre alors que je tirais sur sa laisse dont j'avais fait exprès qu'elle soit courte.
Je ne m'en rendis pas compte au début mais le vendeur, qui je croyais m'avait conseillé l'arrière-boutique pour éviter qu'il n'y ait de scandale devant les maîtres douillets , les âmes fragiles avait en réalité invité ceux qui le voulaient à se joindre à nous pour pouvoir profiter du spectacle.
Je trouvais que ça manquait énormément de tact et de délicatesse et je compris qu'il n'avait proposé l'endroit que parce qu'il y avait de quoi faire souffrir mon hybride et de quoi assurer un beau spectacle. Je n'aimais pas ça du tout mais il fallait quand même que je donne sa leçon à mon petit insolent.
Nous arrivâmes à ce fameux endroit que nous avait indiqué le vendeur. C'était une remise où il y avait des étagères avec de la nourriture pour les hybrides. Il y avait un bon espace au milieu de l'endroit. Je fis le tour des yeux. Il y avait dans un coin plusieurs instruments... Je repérais une belle cravache. Je continuais à faire le tour des lieux du regard.. mmmh.. où l'attacher ? ! Je vis alors une chaise que je pris et posais au centre.
J'avais sur moi deux paires de menottes que je ne sortis pas de suite. Je regardais mon hybride qui allait bien apprendre sa leçon.
-Viens relever tes pattes avant et mets les sur les accoudoirs de la chaise!!
Je le positionnais , mais sur les accoudoirs, me tournant le dos de façon à ce que j'ai une vue sur ses fesses. Je pris alors les menottes et attachais ses mains aux accoudoirs pour qu'il soit obligé de rester dans cette position.
-Ne soyez pas timides... Venez vous mettre autour de nous. Pour celles et ceux qui veulent voir son visage et ses traits alors que je vais le punir mettez-vous devant et pour les autres.. venez apprécier le paysage par derrière... !
Je partis prendre la cravache que j'avais repérée puis je revins vers lui. Je lui relevais le menton avec le bout de ma cravache pour qu'il me regarde dans les yeux avec ses petits yeux tous innocents.
Je me tournais vers l'une des présentes.
-Voudriez-vous m'aider mademoiselle?
-Oui bien sûr!
-J'aurais besoin de vous pour lui ouvrir son pantalon et le faire descendre à ses pieds ainsi que son caleçon
-Avec plaisir!!
Elle s'approcha de lui, toute contente et ravie. Je l'avais choisis parce qu'elle m'avait paru être bien vicieuse. Elle s'empressa de lui ouvrir le pantalon, penchée sur lui. J'entendis mon esclave pousser une plainte ce qui me fis sourire. Oui elle était bien comme je me l'étais imaginée. Elle en avait profité pour lui presser le sexe en main.. Le pantalon tomba au sol, suivi de son caleçon et ses petites fesses apparurent alors devant tous.
-Merci.. vous êtes un ange! Dis-je , ironique, alors qu'elle venait de finir de faire ce que je lui avais demandé..
-A nous deux maintenant.. ! Je vais t'apprendre à faire ton insolent et à te croire humain. Humain?! Toi?! Tu vas voir ce que tu vas voir...! Tu n'es rien d'autre qu'un animal, qu'une bête..! Je veux t'entendre crier et te voir pleurer en me demandant pardon et avouer que tu n'as rien d'un humain!
Je fis le tour, arrivais devant ses fesses et sans lui laisser le temps de répondre ou de dire quoi que ce soit je fis s'abattre sur sa fesse droite le premier coup de cravache. Je le sentis tressaillir , être surpris. Je lui abais donné un coup de moyenne intensité mais qui garantissait une belle coloration de la peau de sa fesse.. |
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| Sujet: Re: Un ange ? Non, un oiseau Dim 26 Mai - 7:25 | |
| Raah, cette saloperie de vendeur, jamais je n'aurai pensé que ses paroles seraient prises au sérieux, que ce soit par ma nouvelle maîtresse, où même par cet abruti ne pensant qu'à faire un certain profit en vendant des gens qui n'avaient rien à faire là.
Nous marchons. Oui, j'avais compté, nous étions dix au total, dont nôtre cher ami le vendeur, qui laissait de côté sa boutique, et les autres clients. Heureusement que sa fille savait gérer le magasin, et s'en occupait durant ses absences, qu'elles soient pour punir des hybrides, où gérer des soucis du quotidien en tant que marchand.
En marchant, même avec ma démarche rapide, je ne pouvais suivre cette cadence rythmée par la courte laisse, et le fait que j'essaie de tirer dessus dans l'espoir qu'elle se détache. Non, elle était bien trop solide pour le peu de force que j'avais.
Alors que nous étions entré dans le lieu qu'est l'arrière boutique, la première chose qui choquait était l'odeur, et le fait que la pièce ne soit pas aussi éclairée que la boutique en elle même. Limite dans le noir par rapport à la pièce éclairée par la lumière solaire. Les sources de lumière de cette pièce, c'étaient des lampes assez banales, recouvertes de poussière et de saleté, empêchant ainsi les radiations lumineuses de traverser intégralement.
Cette atmosphère n'était pas des plus accueillantes, et pour quelqu'un qui comme moi n'avait connu que la lumière, ça changeait un peu. Un lieu inconnu, dont on ne peut tout voir (l'habituation à l'obscurité étant plus longue que celle à la lumière), faisait que je me trouvais parmi les inconnus, dans un lieu inconnu. Une odeur de nourriture -surement celle que l'on nous fait manger- suivi d'autres odeurs animales, surement que je n'étais pas le premier à entrer ici. Un bruit attira mon attention, alors qu'un objet que je discernais comme une chaise était posée au centre de la pièce, puis la voix, seule connue parmi les bavardages des autres, s'élevait afin de me demander de poser mes "pattes avant" sur cette chaise. Pourquoi utiliser de tels termes pour parler de moi ? Utiliser un champ se rapportant à l'animal alors que je n'en suis pas un ? Je ne la comprenais pas, et il faut avouer que j'avais l'air perdu. Regardant autour de moi alors que Kathryn fixais mes bras sur les accoudoirs de cette chaise, je voyais que plus aucun échappatoire n’était présent. J'avais eu beau tirer, rien d'ici ne voulait se détacher.
Elle invitait les gens à se regrouper autour de nous. Vous sentez vous cette pression qui vous accable lorsque trop de monde est autour de vous ? Imaginez que ça vous arrive, et que vous n'avez aucun moyen de vous isoler, et la sensation d'étouffement est deux fois plus présente. La plupart des gens choisissaient de se placer devant moi, une autre partie derrière. Je sentais que quelque chose, sur moi, venait à l'objectif de me faire relever la tête. Oui, elle voulait que je regarde ce mode devant moi, alors que je faisais tout pour oublier, ne pas y penser et/ou les regarder.
Le pire n'était pas encore arrivé; alors que la peur était déjà présente. Peur de quoi ? Pas des gens, pas du fait que l'on soit dans une certaine obscurité, bien que ces deux facteurs accentuaient cet effet, mais la réalité était bien que cela arrivait parce qu'il était en compagnie de gens inconnus, sans aucun moyen de fuite, et qu'il pouvait alors tout subir. Pour un oiseau, il était cette fois, la proie des gens présents ici.
A la demande de la femme, une autre personne s'avançait vers moi, afin de retirer mes habits. NON ! pourquoi ça ? Pourquoi arrivait-il que des gens puissent faire quelque chose comme ça ? Jamais je n'avais eu à montrer telle chose, et encore moins devant tout un tas de gens. A cette idée, il n'y avait pas qu'un autre sentiment qui était ici pour me châtier, mais aussi un autre, un que je n'avais jamais connu de mon autre vie, soit cette chose appelée la gêne. Elle ne s'était qu'approchée pour faire ce qui avait été demandé, mais rien n'y faisait, j'avais beau râler, lui demander de ne pas le faire, mais elle l'avait fait. J'entendais un bruit, accompagné de rire alors que mon visage rougissait.
N... Ne regr..dez pas Cette femme, en temps normal, je serai arrivé à lui donner un coup assez méchant pour ce qu'elle a fait, mais là non, je ne pouvais bouger, était la cible des regards des gens qui justement, voyaient dans ma supplication précédente un sujet à rire. Avec mon pied, j'avais essayé de rattraper ces habits posés sur le sol, alors qu'une des personnes présentes, un homme, les avait ramassé afin de les jeter plus loin, hors de ma portée. À cette pensée, une larme coulait sur ma joue. Le fait de devoir subir ce regard sans moyen de me rhabiller ni même de bouger me faisait mal. Pas physiquement, mais mentalement. Oui, une douleur psychologique, soit la plus grande de toutes celles pouvant exister. Puis j'avais de nouveau dit quelque chose, mais la raison était toute autre. Lâ..che ça. Oui, je lui demandais de lâcher ce qu'elle avait tenu à la main alors qu'elle -la cliente- m'avait déshabille. Cette cliente avait profité de cet événement pour toucher mon entre-jambes, en pressant légèrement. Je ne savais pas ce qu'elle voulait, mais il était sûr que ce n'était pas pour faire joli, car en plus de ces désagréables sensations, je sentais autre chose qui venait accentuer tout ce que je pouvais subir en ce moment. Heureusement pour moi, cela n'avait pas duré longtemps, mais assez suffisamment de temps pour que je puisse comprendre qu'ici, je n'avais autre choix que de subir le caprice de chaque personne présente dans cette salle.
-A nous deux maintenant.. ! Je vais t'apprendre à faire ton insolent et à te croire humain. Humain?! Toi?! Tu vas voir ce que tu vas voir...! Tu n'es rien d'autre qu'un animal, qu'une bête..! Je veux t'entendre crier et te voir pleurer en me demandant pardon et avouer que tu n'as rien d'un humain!
Après ça, je savais que ce moment des plus horribles était loin d'être fini. Moi je n'attendais que la fin, mais je savais qu'elle n'y serait pas avant un long moment. Désespoir, perte de confiance, voilà ce qui arrivait en moi. Depuis le début, j'avais accordé ma confiance à Kathryn, et voilà qu'elle se servait de ça pour m'atteindre et me faire perdre tout espoir de sortir d'ici avec toute la dignité humaine que je pouvais encore posséder.
Mais je n'abandonnerai pas. Ne jamais régresser, essayer de tout surmonter, voilà ce que l'on m'avait appris. Même si j’allais craquer, j'essaierai de tenir le maximum de temps. Une manœuvre dangereuse, car plus on essaie de résister, et plus on ouvre les portes à ses faiblesses.Sans en prendre conscience, c'est ce que j'étais en train de faire, et toute résistance était vaine.
Ce qui était là pour le confirmer, c'était que quelque chose d'assez inattendu s'était produit. Je ne m'étais pas attendu à ce qu'une douleur physique touche mon corps, ainsi, ce coup de cravache, peu importe son intensité, avait quand même réussi à me faire sursauter. Plus de peur que de mal comme on dit, lorsque l'on ne sait pas que la peur est source de mal.
Elle voulait me détruire, et ses paroles me le confirmait. Elle voulait me rabaisser au rang animal, comme sa première phrase lors de notre arrivée, comparant mes mais à des pattes animales.
Tu ne me feras pas avaler ça. Jamais je ne me considérerai tel un animal car je ne le suis pas.
Avais-je dit d'une vois tremblante. Cette fois je le savais que j’allais craquer. Ma voix n'était pas très rassurée ni sérieuse, et cela pouvait s'entendre. La fin de mon humanité était-elle proche ?
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| Sujet: Re: Un ange ? Non, un oiseau Ven 7 Juin - 6:38 | |
| Quiconque aurait regardé ce débarras moisis, au fond de cette animalerie, aurait pu une voir une belle scène dans une pièce de théâtre des plus glauques. Le décor était planté: l'arrière boutique était sombre, crade à souhait, l'atmosphère était étouffante.. Les acteurs ainsi que les spectateurs étaient agglomérés au centre de la pièce. Nous avions pour personnage principal, mon nouveau jouet hybride.. Je l'avais tiré par sa laisse. Elle gisait maintenant à terre, pendante..
Je me souvins du moment où je l'avais tirée de mon sac, elle et le beau collier trop grand pour le coup frêle de mon esclave , je le lui avais jeté et tout plein de cette innocence qui était la sienne et faisait remarquablement son charme, il avait obéi et s'était mis le collier au cou... Il avait eu un peu de mal à le mettre et j'avais aimé le voir se contorsionner pour y arriver et me jeter des petits regards pour que je me décide à l'aider..
Mon petit esclave était face à moi, mi assis sur la chaise que j'avais posé, plus tôt.. Je lui avais attaché ses petites poignées par des menottes trop grandes pour lui, mais qui le maintenaient attaché à la chaise, ne pouvant bouger. Il était si mignon avec ses petites ailes qui battaient à tout rompre tellement il était stressé et paniqué.
Je lui avais relevé le menton pour bien voir ses expressions de surprise et de terreur et je demandais à l'une des spectatrices qui assistaient à la scène de bien vouloir mettre à nu ses fesses. Elle avait pris plaisir à lui ouvrir puis baisser son pantalon suivi de son caleçon et je vis un autre spectateur s'en saisir pour les enlever de la portée de mon esclave -chose qui ne servait à rien il fallait dire mais bon, envie de participer..!-. Il fut alors cul nu devant l'assemblée de spectateurs tous plus en manque de sadisme les uns que les autres.
-A nous deux maintenant.. ! Je vais t'apprendre à faire ton insolent et à te croire humain. Humain?! Toi?! Tu vas voir ce que tu vas voir...! Tu n'es rien d'autre qu'un animal, qu'une bête..! Je veux t'entendre crier et te voir pleurer en me demandant pardon et avouer que tu n'as rien d'un humain!
Je vins derrière lui faisant face à ses fesses et Vlan le premier coup de cravache s'abattit sur ses fesses. Il sursauta sous le coup et je vis se dessiner sur les visages des personnes présentes des sourires sadiques et gourmands.
-Tu ne me feras pas avaler ça. Jamais je ne me considérerai tel un animal car je ne le suis pas.
-Je t'ai dis que tu devais me vouvoyer et que tu n'étais rien d'autre qu'un hybride fait pour servir les humains et être leur esclave..!
-Prends ça..!!!
-Làààà!!!
-Souffre, moins que rien!!
Les coups fusèrent faisant rougir ses jolies petites fesses, je ne parvins pas à les compter, j'étais en colère et je ne parvenais à me contrôler dans ces cas-là. Peut-être était-ce une dizaine , peut-être une vingtaine ou plus.. Ses fesses prenaient un couleur d'un rouge des plus prononcés. Je fis une pause, je repartis face à lui pour pouvoir le regarder. J'étais pendant un instant tombé en transe..
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| Sujet: Re: Un ange ? Non, un oiseau Lun 10 Juin - 7:12 | |
| Quand on pense à un ange, on se voit directement au paradis, mais lorsque l'on arrive pas à se cacher derrière ses airs d'ange, il est clair que ce qui nous attend n'est autre que l'enfer. Oui, mentalement, c'était dans un tel lieu qu'il se trouvait, un lieu qui ressemblerai à un cauchemar plus qu'à autre chose. Pour résumer, notre oiseau se trouve sur une chaise, et ne peut voir que ce qu'il y a devant lui, soit les quelques personnes qui sont dans la pièce et qui ne regardent pas de derrière.
Non seulement, je me sentais mal, mais en plus, je n'avais rien. Attaché ici, je ne pouvais même pas me retourner pour savoir ce qui m’attendait, j'étais dans le flou total. Non seulement les légers courants d'air qui passaient n'étaient pas pour rajouter une sensation de bien être, surtout lorsque l'on à le bas du corps qui ne porte aucun vêtement pour protéger de ceux-ci.
C'est à se demander ce qu'ils voulaient de moi, bien qu'en fait, j'en avis déjà une idée. Seul, devant tous, j'étais la proie, Kathryn le prédateur. Face à elle, je ne pouvais rien faire d'autre qu'attendre, espérer, supplier et me plaindre. Autant dire que mon champ d'actions était vraiment très très réduit. Mes poignets, il suffisait de les regarder pour voir que je ne restais pas, mais alors pas du tout en place. Rongé par la peur, l'inquiétude et le fait que j'aime bouger mais que je ne le puisse pas. Ces poignets, irrités par les frottements avec le métal, me faisaient mal, si bien que le réflexe normal serait de tirer pour s'en dégager, alors que bien sur, ça fait encore plus mal... Suis-je piégé ? Je le sens, je le sais, et cette sensation d'avoir presque tout perdu me faisait mal. Ce n'était pas une douleur physique, mais bel et bien psychologique, mental. Mes espoirs de liberté, ils étaient vains, cette fierté humaine, évaporée. Oui, mon comportement actuel était plus animal qu'humain, et on pourrait citer pour cela le fait que j'essaie de fuir sans réfléchir alors que c'est peine perdue, où bien encore le fait que je sois dans une position de laquelle je ne peux fuir, tout en étant nu : ceci est propre à l'animal de ne pas quitter sa position, de ne rien cacher de ce qui lui est intime... Non, pour moi, tout était perdu... elle voulait faire de moi l'animal que j'étais, et elle y parvenait assez facilement.
Le premier coup, je l'avais oublié, laissé tomber, en même temps que j'avais parlé. Non pas pour tenter de lui résister comme on pourrait croire, mais le fait que je dise ça était encore, pour moi, des paroles qui m'étaient destinées. Elles n'étaient pas là pour elle, ni pour être sérieuse, juste pour me donner encore un peu d'espoir, tenter de résister pour retarder le moment ou je me soumettrai totalement, car au fond, je ne voulais pas, alors que pourtant, je ne pourrais y échapper, j'en suis conscient.
C'est à cette pensée que les premières larmes coulaient de mes yeux, des larmes de colère et de honte, alors que la douleur, mis à part mes poignets, je la laissais passer, elle était négligeable devant ce que je subissais en ce moment.
-Je t'ai dis que tu devais me vouvoyer et que tu n'étais rien d'autre qu'un hybride fait pour servir les humains et être leur esclave..!
La vérité éclatait enfin, et je compris vraiment ses intentions. Sur le coup, mon intuition s'était avérée vraie, et je compris qu'elle avait voulu me rabaisser pour faire de moi ce que la plupart des humains font des créatures comme nous : des esclaves.
D'autres mots s'ajoutaient alors à mes pleurs, tandis que celle qui se voulait ma maîtresse avait commencé à frapper. Le premier réflexe lorsque l'on est blessé, c'est en général de porter sa main sur l'endroit endolori et de le masser... j'avais beau essayer, ces fichues entraves de métal m'en empêchaient, me le rappelant alors en se frottant à mes poignets déjà rouges, qui piquaient un peu, me rappelant que je n'avais pas à bouger.
Je ne comptais pas les coups, j'étais trop occupé à crier, pleurer, lui supplier d'arrêter ça, alors que la douleur reçue m'empêcherait surement de me poser sur une chaise pendant au moins quelques heures -ou peut être jours- sous peine de me faire encore plus mal, mais bon, là n'est pas la question.
Arrêtez, je vous en supplie... laissez moi !
Toutes ces plaintes et demandes en tout genre, ponctuées par des cris, des pleurs et des gestes de mes mains souffrantes qui ne demandaient qu'à être libérées. À ce moment, je voulais que tout s'arrête, quitte à regagner ma cage, ou quitter ce lieu pour toujours. Peu importe ce que je voulais, peu importe ce que ma conscience voulait, je ne pouvais rien faire que rester là jusqu'à ce que tout se finisse... et heureusement, tout espoir ne fut pas vain, car le dernier coup, bien plus fort, sonnait la fin de tout ça... du moins, je l'espérais, car en la voyant arriver devant moi, même a travers mes larmes, on pouvait voir que la peur se lisait dans mes yeux.
Libérez-moi... j'en peux plus
Puis je la regardais, à la fois apeuré et suppliant, sans même savoir ce qu'elle me réservait...
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Je suis InvitéEt je suis Invité
| Sujet: Re: Un ange ? Non, un oiseau Dim 23 Juin - 18:01 | |
| J'aime punir..! Je peux aimer être le juge qui énonce le verdict suite à une accusation ainsi que la sanction (s'il y en a). J'adore ce moment où l'accusé est en attente, anxieux alors que le juge sait déjà ce que va être sa sentence. Il doit se montrer impassible, neutre mais moi face à un esclave, je peux librement montrer mon contentement, le fait que j'apprécie, que je jubile face à la sentence que je sais d'avance et qui va dans les minutes qui suivront l'énoncé, avoir leur impact sur mon accusé. J'adore ces instants où je vois passer sur son visage la crainte, l'anxiété, le désespoir, la peur.. Je peux aussi aimer être le bourreau, l'exécuteur de la sentence. Dans l’imaginaire de beaucoup, le bourreau est un grand homme pourtant une soute noire. En général il est gros et prend pas mal d’espace. Il a une cagoule sur la tête pour ne pas qu’on le reconnaisse plus tard avec des trous à la place de ses yeux pour qu’il puisse voir. J’aime le contraste entre ce bourreau et moi quand je fais le bourreau. Je reste la même tout aussi sensuelle et féminine mais à cela se rajoute le fait que j’applique les sentences, que je provoque la douleur chez le condamné, que c’est moi qu’il regarde avec ses yeux pitoyables pour implorer ma pitié.. Je reviens à la réalité , laissant un instant de côté mes pensées. Je me focalise sur l’image que j’ai devant moi, sur mon petit hybride dont je viens de faire l’acquisition. Il est là, encore attaché à cette chaise tout aussi miteuse et crade que le lieu où nous sommes. Il est là, ses fesses à nu, tremblant, gesticulant, essayant comme il le pouvait de se libérer. Le voir ainsi me plaît. J’ai le pouvoir de faire arrêter, là maintenant, la séance. Je peux mettre fin à son humiliation publique et à sa douleur mais je ne veux pas, pas encore. Je veux savourer ce moment. Je veux que ce moment dure encore. Je l’entendis geindre après le premier coup que j’avais quand même quelque peu espacé du second. Avait-il déjà commencé à pleurer ? Je ne savais pas encore puisqu’à ce moment-ci, j’étais le bourreau après avoir tout à l’heure était juge. J’avais dosé mon coup pour qu’il ne soit pas trop fort, qu’il ne lui fasse pas trop mal. Il allait sentir comme un pincement de sa peau à l’endroit et une chaleur qui allait doucement irradier à partir de l’endroit où ma cravache avait été en contact avec sa peau. A cette puissance-ci de coups, il ne pouvait pleurer à cause de la douleur . Il devait donc se sentir humilié par la situation dans laquelle il se trouvait : fesses à l’air devant tous ces gens qui étaient là uniquement pour le voir se faire punir. J’imaginais son visage de petit ange et ses petits yeux en larmes… L’image était troublante. Elle provoquait en même temps en moi excitation et quelque chose que je ne pouvais nommer… Quelque chose d’abstrait, d’étrange.. Je ne m’attardais pas longtemps sur ce sentiment que je n’avais pas pour habitude de ressentir. Je me mis à lui administrer un second puis un troisième et ainsi de suite… Une avalanche de coups se mit à pleuvoir sur les petites fesses de mon oisillon. Je ne me rendais presque plus compte de ce que je faisais. Je frappais, frappais… Je sortis de ma transe , tirée par les cris et pleurs de mon petit Isae. -Arrêtez je vous en supplie, arrêtez!!
Je cessais mes coups. Il soupira de soulagement. Je regardais ses fesses rougies. Mmmmhh... ça va... J'étais certes entrée un instant en transe mais j'avais quand même bien réparti mes coups et j'avais gardé la même puissance de coups. Je souriais, il avait une peau qui marquaient bien... Nous allions bien nous amuser, tous les deux.
Je fis le tour pour être face à lui. Je le regardais, ses larmes aux yeux... Je regardais ses yeux sur lesquels se peignaient douleur, crainte.
-Libérez-moi...j'en peux plus..
-Pourquoi le ferai-je? As-tu appris ta leçon?! |
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| Sujet: Re: Un ange ? Non, un oiseau Ven 28 Juin - 12:50 | |
| La pire des places, c'est un peu celle que j'ai. Celle du pauvre petit oisillon qui ne peut rien faire, mis à part supplier, crier, pleurer, se débattre.
En plus, je n'étais pas dans la meilleure des situations. Encore que je sois seul ici, aucun souci ne m'aurai été posé, mais c'était surtout le fait que je sois entouré de gens ici... des gens qui n'étaient là que pour te voir dans une situation des plus désespérées. Ce qui d'ailleurs étaient la réelle raison de mes pleurs, car ce n'était pas tant les coups (au début tout du moins) qui me faisaient mal, mais bien le fait que la pièce ne soit pas uniquement composée de moi même et de la femme qui me punissait.
Combien de temps cela durait, des heures... du moins, de mon point de vue. Vous savez, la relativité du temps qui passe selon ce qu'il nous arrive, eh bien voilà pourquoi on à l'impression que les secondes sont des heures. Bref, tout se passait mal, et moi, je n'avais que l'envie de quitter ces lieux.
Mes poignets, n'en parlons pas. Irrités au début, à force de tirer ils me brûlaient, au point ou les gens présents ici pouvaient voir quelques gouttes de sang tomber sur mes poignets jusque sur mes petites mains. Rien que de les regarder, je sentais encore plus la douleur de ceux-ci. Heureusement qu'à force, elle s'était arrêtée... enfin dirait-on.
Ma dernière supplication, devant sa mine satisfaite, n'avait mené qu'une question, une seule, qui était de savoir si ma "leçon" avait été apprise. Si le fait de dire oui me sauvait de cet enfer, je n'hésiterai pas à répondre par la positive, mais il fallait surement plus que ça, beaucoup plus que ça. Pour cela, je me servais des mots qu'elle avait utilisés en me frappant, surement pour que ces mots me marquent, mais bon.
Oui... Je ne suis qu'un hybride fait pour servir les humains... S'il vous plait... libérez moi... je ferai ce que vous voudrez
Lorsqu'elle me libérait, je n'avais qu'une chose en tête. Marcher vers mes vêtements posés non loin d'ici, et me rhabiller le plus vite possible. Ensuite, que faire ? Aucune sortie ne m'est possible, alors... une seule solution m'était là, me cacher derrière la personne la plus protectrice de la salle, c'est-à-dire... Kathryn elle même. Avouez que c'est paradoxal, mais je savais que c'était la personne la plus apte à me laisser partir de cette animalerie, ce qui explique pourquoi c'est derrière elle que je me cache, encore assis sur le sol, fermant les yeux.
[Je suis vraiment désolée que ce soit si court, mais je n'avais rien d'autre à mettre] |
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| Sujet: Re: Un ange ? Non, un oiseau | |
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